Il existe un art national en Anatolie qu’aucune femme ne délaisse, même si elle est moderne. C’est l’art du feston sur le bord des voiles. Celles qui ne savent pas crocheter ou celles qui ne se voilent pas la tête utilisent fortement soit comme décoration intérieure soit comme foulard autour du cou ou autour de la coiffure.
Une dame d’un certain âge était en train de choisir des fils de couleur pour son voile.
A ma demande, elle m’explique les principes du festonnage.
A la base, le feston servait à relever les bords coupés du voile. Avec le temps, le point basique s’est élaboré et embelli.
Actuellement, il s’orne de beaucoup de types de motifs : floraux ou géométriques, uniques ou au mètre, monochromes ou multicolores et il s’adapte et est très fortement soumis à la mode.
Le choix des fils se fait en fonction des couleurs du voile soit assorties ce qui est 90 pour cent le cas soit très contrastées. La caractéristique flagrante est l’épaisseur : presqu’autant qu’un fil de couture ! Ce fil est soit crocheté soit noué à l’aide d’une aiguille un peu plus longue qu’une aiguille servant à la couture.
Je posterai dans quelques temps des photos de voiles festonnés.